VISITE DU MUSEE DE LA CORSE A CORTE par Maria RICHARD
Après l’Alta Rocca c’est au centre de l’île que part le groupe de la Maison des Aînés, conduit par Ludovic et accompagné d’Evelyne. La journée est superbe et les paysages d’hiver sont magnifiques avec la pureté du ciel hivernal.
Inauguré le 21 juin 1997, le musée était auparavant une caserne (caserne Serrurier) puis un hôpital militaire et enfin un centre de détention (pour les prisonniers politiques). Réhabilité par l’architecte Andréa Bruno, sa transformation a été radicale, la rénovation vaut le détour. Le musée est situé dans la citadelle de Corte, surnommé le nid d’aigle, dont l’originalité réside dans le fait que c’est la seule de l’île à être située à l’intérieur des terres. L’espace intérieur est vaste, lumineux, ouvert sur l’extérieur et c’est très volontiers que l’on se promène dans les deux galeries présentant les collections permanentes qui permettent de tout savoir sur la Corse d’hier et d’aujourd’hui.
Le premier espace de visite : programme muséographique repose sur l’articulation de
-la galerie Doazan où l’on voit l’évolution du musée et un espace d’expositions temporaires.
-la phonothèque ; département des archives sonores avec l’auditorium qui accueille entre autres des conférences et des concerts de musiques traditionnelles.
C’est dans la galerie Doazan que l’on part à la découverte de la Corse proprement dite. Elle s’ouvre sur deux grands vases majestueux en diorite et bronze doré, suivis par une impressionnante collection de pierres (un vrai régal pour les yeux). Suivent des pièces de monnaie, de magnifiques livres anciens. Elle regroupe 3500 manuscrits, imprimés, affiches touristiques, documents publicitaires, cartes postales ainsi que des instruments de musique et des archives sonores. On y trouve également une grande partie de la faune locale. Des objets du quotidien sont également exposés des blagues à tabac (en poil de chat) et suite à l’exploitation du lait de brebis par la Société Roquefort des ustensiles en bois, en cuivre tels que des chaudrons, des faisselles. Autour d’une immense carte de Corse marquant les chemins de transhumance sont regroupés des bâts et colliers pour les ânes, un métier à tisser (de plus de 100 ans) ainsi qu’un berger en habit de velours noir.
La grande richesse du musée, les explications détaillées de la charmante Cécile que nous remercions ont fait de cette visite un moment mémorable. Et pour terminer le repas pris à deux pas de là enchanta tout le groupe car le buffet était particulièrement varié et copieux.
Si vous voulez en savoir plus sur la Corse, plonger dans ses traditions, sa culture, sa langue… alors un tour au musée est une idée sympathique et originale de sortie.
